jeudi 8 octobre 2009

Halte au lynchage médiatique des entreprises

Des salariés se suicident chez France Telecom, 24 en 18 mois, et il n’en fallait pas plus pour que se déchaine la tempête médiatique sur les relations au travail.

11 000 personnes se suicident tous les ans en France, principalement dans les tranches d’age 30 - 55 ans. Le suicide est même la deuxième cause de mortalité chez les jeunes, après les accidents de la route.

C’est un drame humain, individuel et collectif, que nous déplorons tous et il nous appartient de tout faire pour l’empêcher (j’ai été confronté au problème et je sais de quoi je parle).

Mais avant d’accuser les entreprises, bouc émissaires tout trouvé au pays de l’ « Etat Tout Puissant » nous nous devons de replacer les choses en perspectives afin de nous poser les bonnes questions.

1/ La France connait un des plus fort taux de suicide des pays de l’OCDE alors qu’elle offre un des plus haut niveaux de protection sociale.
L’ouvrage « La société de Défiance » analyse très bien les causes profondes du malaise social qui empreint nos concitoyens et que la débauche d’assistance étatique n’arrive pas à apaiser.

En effet, beaucoup de nos concitoyens sont rongés par la peur de l’avenir, pour eux et leur famille et ne voit pas d’issue dans une société ou les perspectives apparaissent bouchées du fait de la prééminence des corporatismes opposés à tout changement donc résolument fermés à tout nouvel entrant.

2/ France Télecom compte 100 000 salariés en France. Il y a donc logiquement au sein de cet effectif la même proportion de « suicidaires » qu’au sein de la population et si l’on fait le ratio, il apparait chez FT identique à la moyenne nationale et même si cela n’a rien de réjouissant, cela n’a rien d’alarmant non plus.
De plus, tous les employés de France Telecom ne se suicident pas à cause de leurs conditions de travail, mais certains le font « au travail » pour des raisons personnelles.

3/ France Telecom, et accessoirement Renault, ne sont pas entreprises au vrai sens du terme.

Ce sont des administrations converties par obligation (leur survie) aux règles de la concurrence (pour le bien de tous les consommateurs que nous sommes) et qui demandent à leurs agents (sous statuts de la fonction publique) de se convertir à la gestion par objectif et à la culture de la performance (rien que de très normal sommes toute). Ce que ni les employés de terrain, ni leurs supérieurs hiérarchiques de maitrisent ni ne comprennent car ils n’ont pas été préparés à cela tout au long de leur carrière (Le futur PDG pressenti n’est autre que le directeur de Cabinet de Christine Lagarde).
De fait, le management impose de nouvelles règles, sans explication et donc sans adhésion de la part du personnel ce qui entraine rejet et malaise.

Mais cette culture est très loin d’être celle pratiquée par les « petits patrons » de PME qui savent que sans dialogue social il n’y a pas d’entreprise performante.

Pourquoi alors laisse t-on les médias se déchainer et abreuver l’opinion de leur éternel discours démago populiste anti libéral et anti patron qui sape à chaque fois un peu plus les fondements de la cohésion de notre société en opposant les citoyens les uns aux autres ?
Car cette antienne de nos élites imprégnées de la pseudo « bienpensance » de gauche finit par cappilariser dans la société toute entière et atteint profondément l’inconscient collectif, rendant de fait tous les jours un peu plus difficile le dialogue social au sein des entreprises (les TPE PME représentent 60% de l’emploi salarié en France) et fragilisant tous les jours davantages les petites entreprises.

Quant prendra-t’on conscience que seules les entreprises créent la richesse, l’emploi et donc les bases d’un épanouissement social pour nos concitoyens en leur offrant leur place dans la société, ce qui est justement la meilleure prévention contre le suicide.

Alors, au lieu d’accabler sans répit les entrepreneurs au point que ceux-ci sont de plus en plus nombreux à renoncer, crééons les conditions favorables à l’entreprise en rétablissement l’image des chefs d’entreprise dans l’opinion et mettons un terme à ce populisme éhonté et scandaleux dont seuls profitent ses instigateurs.

samedi 22 août 2009

Loi TEPA / ISF - Le Nouveau Centre Bordeaux se mobilise pour les PME d'Aquitaine

Bordeaux, le 27 juin 2009

La loi TEPA / ISF, mise en œuvre par Nicolas Sarkozy et son gouvernement a vocation dans une de ses dispositions à attirer les capitaux des contribuables les plus aisés, soumis à l’ISF, vers le financement des PME dont on connait malheureusement en France le déficit chronique de capitaux propres, handicap à leur développement.

Or un dysfonctionnement majeur de cette loi concernant la possibilité d’attribution des fonds fait de la région Aquitaine une malheureuse victim collatérale.

En effet, l’essentiel des capitaux collectés, à savoir entre 600M€ et 1Mds d’euros par an, est alloué aux FPI et FCPI qui sont ensuite en charge de les investir dans des PME sélectionnées par leurs soins.

Or, une disposition de la loi précise que les investissement doivent se faire dans les régions limitrophes, 4 au maximum et exclue de fait l’Aquitaine de ces ressources financières car la quasi totalité des FCPI et FPI est basée en Ile de France. Il est donc impossible à notre région, pour des raisons géographiques de bénéficier de ces fonds dont elle aurait tant besoin.
Notre région est riche de talents qui ne demandent qu’à s’exprimer et ce sont plus de 50M€ qui échappent à l’Aquitaine tous les ans.
Cette situation est d’autant plus prégnante aujourd’hui dans cette période de crise où tout les moyens doivent être mis en œuvre pour soutenir les entreprises et les emplois qu’elles représentent.

Ces financements sont vitaux pour notre économie locale.

Le Nouveau Centre de la Gironde par l'intermédiaire de Fabrice Dedeye, chef d’entreprise, s'est saisi du dossier et a soumis ce problème au gouvernement par l’intermédiaire de François Sauvadet, Président du groupe Nouveau Centre à l’Assemblée Nationale ainsi que d' Alain Juppé, Maire de Bordeaux.

Nous sommes heureux de savoir que ces derniers ont immédiatement pris le dossier en charge, l'UMP et le Nouveau Centre ayant au cœur de leurs préoccupations le dynamisme économique, et ont directement interpellé par écrit les Ministre du Budget et des Finances sur ce problème.

Dans l’attente de la réponse des Ministres, capitale pour nos PME locales, nous resterons vigilants et continuerons de sensibiliser les élus locaux et nationaux sur ce sujet.

Européennes 2009 - Les leçons du scrutin

Bordeaux le 8 juin 2009

Contrairement aux souhaits et attentes de la gauche et de l’extrême gauche, il n’y pas eu de vote sanction contre Nicolas Sarkozy et la politique du gouvernement. Bien au contraire, les listes UMP-NC sortent confortées de ces élections et dans la circonscription Sud Ouest c’est une grande victoire pour la liste de Dominique Baudis, ce dont nous nous réjouissons. Ainsi, le PS et le Modem, tous deux aveuglés par leur obsession anti Sarkozy font les frais de leur absence de projet politique et le payent chèrement.

Première leçon : les électeurs sont las des guerres internes et des ambitions personnelles. Ils recherchent des leaders politiques porteurs d’un projet de société qui répondent à leurs attentes et ne le trouvant ni au PS et au Modem, ils ont été le chercher ailleurs. Plus par défaut que par conviction car qui connait réellement le programme d'Europe Ecologie ?

L’électorat, dont seulement un peu plus de 40% a voté - mais à qui la faute alors que les médias se plaisent à déplorer l’absence d’intérêt pour l’Europe des français, n’est-il pas étonnant de constater qu’aucune grande chaine nationale, publique ou privée, n’a de correspondant permanent à Bruxelles et Strasbourg - a choisi l’abstention.

Deuxième leçon : Alors que le parlement européen rédige 70% des lois, le débat politique est resté centré sur les enjeux nationaux et en se trompant d’élection, les partis traditionnels ont ouvert la porte du succès au seul parti européen dont le leader, D Cohn-Bendit est d’ailleurs franco allemand, et dont le discours a dépassé les frontières nationales pour embrasser l’Europe. Ainsi, Europe Ecologie crée la surprise avec plus de 16% des voix et 14 élus.

Le vote de contestation, alors que le Parti Socialiste, parti d’opposition démocratique et de gouvernement ne joue plus son rôle, englué dans ses rivalités intestines, son absence de projet de société et sa surenchère populiste et démagogique face à une montée des tensions sociales en cette période de crise, c’est porté sur l’extrême gauche.

Troisième leçon : L’absence d’opposition constructive et démocratique fait le lit de la contestation la plus radicale car si le NPA de Besancenot et le Front de Gauche de Mélenchon allié aux Communistes de Buffet, sont les plus extrémistes des contestataires, n’ayant pour argument que la négation de tout projet sans offrir d’alternative (anti capitaliste, anti libéral, anti Sarkozy, anti patrons, etc.) ne réalisent en première lecture que seulement 11.5% des suffrages, il ne faut pas oublier que derrière Europe Ecologie, poliment étiquetées « Verts », se cachent deux militants d’extrême gauche que sont D.Cohn-Bendit que l’on ne présente plus fort de son passé de soixante-huitard et José Bové altermondialiste militant et anticapitaliste proclamé.

De fait, la France présente la particularité, alors qu’elle est une des démocraties sociales la plus abouties et protectrices, de porter au sein de son électorat 25% de sympathisants d’extrême gauche, dans sa forme la plus radicale et dangereuse car inspirée par une idéologie qui a fait les ravages historiques que l’ont connait. N’est il d’ailleurs pas édifiant de constater que la plupart des candidats de ces listes bénéficient de situations protégées.

Les plus privilégiés seraient donc ceux qui voudraient révolutionner un système dont ils tirent le plus parti ?

N’y a-t-il pas là une antinomie à même de nous faire réfléchir sur leurs véritables motivations ?

Cet antagonisme doit nous faire prendre conscience de la menace que représente l’extrême gauche pour la démocratie et les partis de gouvernement auxquels le Nouveau Centre appartient ne peuvent plus se permettre la moindre complaisance avec ces leaders, populistes et vindicatifs. Ils se doivent de dénoncer les menaces larvées dans leur discours et le PS doit reprendre sa place de parti d’opposition en arrêtant la surenchère démagogique, sous peine de déliquescence définitive et afin d’éviter que les formes de contestation les plus violentes ne continuent de gagner du terrain.

Les Français attendent de leurs leaders politiques un projet de société. Ne pas le leur donner serait, surtout dans une période troublée comme celle que nous traversons actuellement, prendre un risque démocratique que l’on ne peut se permettre.

vendredi 14 novembre 2008

Le Nouveau Centre soutient Yves Foulon

EN DECIDANT DE NE PAS PRESENTER DE CANDIDAT A L'ELECTION LEGISLATIVE PARTIELLE DES 23 ET 30 NOVEMBRE PROCHAINS, C'EST UN SIGNAL FORT POUR TOUT LE TERRITOIRE QUE VIENT DE LANCER LE NOUVEAU CENTRE

En effet, le parti a décidé de soutenir pleinement Yves Foulon et sa suppléante dans cette campagne. Dans une interview au journal Sud Ouest en date du samedi 25 octobre, Fabrice Dedeye, représentant du Nouveau Centre sur la 8ème circonscription, réaffirme son engagement : « Nous avons préféré ne pas présenter de candidat à cette législative partielle mais d’accompagner Yves Foulon dont nous partageons les idées ». Notre candidat avait d’ailleurs profité de la venue, mardi 21 octobre, sur la base de Cazaux d’Hervé Morin, Ministre de la Défense et Président du Nouveau Centre, pour le remercier d’engager son parti à nos côtés.

lundi 3 novembre 2008

Charles Amédée de Courson à Bordeaux

Le Nouveau Centre 33 est heureux de recevoir le mardi 18 novembre à partir de 19h30 Charles à l'Athénée municipale de Bordeaux Amédée de Courson, député de la Marne.

A cette occasion, nous aborderons : " L'impact de la crise financière sur la vie des Français"

Et également d'autres sujets tels que:

- Pouvoir d'achat et niveau de vie
- Le budget de l'Etat
- La fiscalité locale

jeudi 29 mai 2008

Pourquoi nous devons conserver notre nom

Après un an de combat médiatique pour exister face au Modem qui s’était, à l’issue de la présidentielle 2007, approprié le Centre, nous commençons à peine à émerger médiatiquement et électoralement que nous voudrions tirer un trait sur un an de labeur au prétexte que le nom ne refléterait pas bien la philosophie politique du Parti.

Ce serait là une grave erreur.

Si la couverture du congrès de Nîmes a été un succès médiatique du fait de la présence de nombreux Ministres et Députés, les performances locales en terme de retombées presse ne sont pas aussi flatteuses.
Ainsi, on l’a constaté localement pendant la dernière campagne, les difficultés majeures que nous avons rencontrées pour nous faire entendre en temps que force centriste de droite face à un Modem qui a phagocyté le centre dans l’esprit des journalistes, ont été très importantes et on nuit, substantiellement, à nos performances finales dans les urnes.
Cependant, principal point positif de cette campagne, elle a été l’occasion de réaffirmer nos valeurs (à force de pugnacité à travers les candidatures courageuses des pionniers du Nouveau Centre) et aujourd’hui, tant la presse que les citoyens (une minorité malheureusement), commence à identifier le Nouveau Centre et à comprendre ses différences avec le Modem de F. Bayrou.
Ainsi, il est clair qu’il ne serait pas heureux de changer de nom maintenant et de devoir tout recommencer.

Plusieurs bonnes raisons plaident en ce sens :

Les candidats, dans toutes la France, qui ont portés les valeurs du NC et sont identifiés comme tels. Ils n’ont pas intérêt, ni envie de se voir tout d’un coup replongés dans l’anonymat politique auprès du grand public. Si les leaders du Parti n’en sont pas réellement conscients c’est parce que leur ancrage électoral est tellement fort que leur nom signifie quelque chose pour leurs électeurs. Il n’en est pas de même pour les candidats locaux, qui justement visent cet objectif qui sera très difficile à atteindre si leur étiquette politique est sans cesse remaniée.

Le Modem est en voie d’implosion et l’attention médiatique va progressivement se reporter vers l’autre composante du centre, la vraie, le Nouveau Centre.

Changer de nom alors que le parti est en plein développement pourrait apparaitre comme une faiblesse et aller à l’encontre de l’image de dynamisme de notre mouvement

Changer de nom pourrait permettre aux dissidents Modem de la première heure de réintégrer le Nouveau Centre, seule formation politique centriste d’avenir, sans en avoir l’air (des exemples existent déjà).

Le nom Nouveau Centre est adapté à ce que nous sommes :

Nouveau car nous correspondons aux nouvelles attentes de la société.
Centre car nous rassemblons les sensibilités qui ne sont ni de gauche étatique, ni de droite jacobine.
Et enfin, l’appellation développée, PLSE, reprends clairement nos valeurs : Libéralisme Social et Européen. Que dire de plus.
Enfin, la règle de base de la communication est la continuité. Même si le nom pourrait être meilleur, tout est perfectible, il existe et commence, en lui-même à signifier quelque chose : nous ne sommes pas le Modem, nous sommes le Centre droit.

Consacrons notre énergie à construire un projet de société ambitieux, basé sur nos valeurs et porteur d’un avenir meilleur plutôt qu’à la recherche, inopportune d’une nouvelle marque de fabrique. Si le contenant est important, c’est le contenu que les électeurs attendent.

Soyons force de propositions, battons nous pour une société plus prospère, plus juste et plus équitable et nous existerons

En conclusion, je le réaffirme, conservons notre nom !

Fabrice Dedeye

Les commémorations de Mai 68 où la nostalgie d'une révolution bourgeoise.

Pas un jour de Mai, mois entrecoupé de ces innombrables et traditionnels mouvements sociaux attachés à défendre les « avantages acquis », où les médias ne nous relatent, la larme à l'œil, les Evènements qui sont présentés comme le plus grand moment de l'histoire de France des soixantes dernières années.

Ceux qui, nostalgie oblige, en parlent avec le plus de ferveur, sont ceux-là même qui aujourd'hui campent en haut de l'échelle sociale et bénéficient pleinement de tous ces avantages arrachés à coup de pavés. Ainsi, si nos élites, depuis 40 ans, vivent et prospèrent des largesses de la République, ils n'ont aucun scrupule à accabler de dettes les générations futures pour maintenir leurs rentes tout en prônant les vertus de la solidarité (il est si facile d’être généreux avec l’argent des autres).

Mai 68 fut le grand frisson de cette génération privilégiée qui a vécue ce mois de Mai son grand soir. L’initiative de cette petite révolution fut un caprice de jeunes bourgeois - car dans les faits seuls quelques extrémistes en ont véritablement décousus avec les forces de l'ordre lorsque les autres avaient sagement regagnés le confort douillet du logement familial - qui voulaient profiter sans entrave. Ensuite, s’ils furent rejoints par les syndicats et leurs parents salariés, c’est que les attentes de ces derniers, après les frustrations de l’après guerre étaient très fortes de leur coté et qu’ils ont profité de l’occasion pour les exprimer car après plus de 20 ans de travail passés à redresser le pays, les français voulaient récolter les fruits des efforts réalisés. Ce qui est tout à fait légitime. De plus, les rapports sociaux étaient différents à l’époque dans une société plus rigide ou l’autorité avait été rendue nécessaire par la gravité de la situation et l’ampleur de la tâche à accomplir.

Ainsi, au prétexte de tous changer, les initiateurs du mouvement étudiant contestataire – qui eux n’avaient pas subis les privations que leurs parents avaient supportées (avant et après la guerre) - voulaient surtout accroitrent leur liberté individuelle. Les slogans du type « sous les pavés la plage » ou « il est interdit d’interdire », illustrent tout à fait la volonté de jouissance débridée de la société de consommation qui motivaient ces revendications.

L’on peut donc dire qu’à l'inverse de la tradition révolutionnaire des 18ème et 19ème siècles, les étudiants ne sont pas descendus dans la rue pour changer la société, mais pour davantage en profiter- et quarante ans plus tard, c'est d'ailleurs toujours ce même intérêt égoïste qui pousse les « soixante-huitards » à descendre dans la rue lorsqu’ils estiment menacés leurs « acquis sociaux ».

Pour sortir d’un mois de conflit, les accords de Grenelle ont finis par avaliser un ensemble de concessions qui a l’époque n’apparaissaient toutefois pas comme exagérées au regard de la situation du pays et des efforts consentis. La France était bien portante et Mai 68 consacrait 20 ans de prospérité économique dans un pays sans chômage et sans déficits sociaux abyssaux (a noter cependant que la hausse des salaires a été entièrement absorbée par l’inflation galopante des années 70/80)

Mais la France de 2008 n'en peut plus, elle croule sous les dettes et vie dans une ambiance de morosité croissante et de guerre civile larvée dans les banlieues. Et pourquoi ? Parce que pour la première fois dans l’histoire de notre pays, la génération future vivra moins bien que celle de ses parents car pour payer le prix de cette débauche d’ « acquis », chaque nouveau né supporte déjà 25 000 euros de dettes et cela va sans dire que le chiffre est en augmentation permanente.

Les évènements de Mai 68 ont affranchis la conscience populaire de sa responsabilité et de sa moralité, valeurs qui feraient qu’aujourd’hui, ceux qui ont profité des périodes fastes passent le relais et acceptent de contribuer au redressement du pays en renonçant en tout ou partie à des « acquis », qui s’ils étaient légitimes il y a 40 ans, ne le sont plus aujourd’hui - car trop lourds financièrement et socialement à supporter et amputant la capacité de leurs propres enfants à prétendre à une vie heureuse.

Ainsi, aujourd'hui la donne est donc totalement différente et il est d’autant plus affligeant d'entendre des leaders surannés comme Arlette Laguiller, « pipolisé » comme Olivier Besancenot ou encore d’une démagogie obscène comme Ségolène Royale, appeler à un nouveau mouvement social, « pour plus de justice », calqué sur celui de 68, car jeter de l'essence sur des braises peut rapidement s'avérer très dangereux et incontrôlable. Les attentes des « jeunes des quartiers », comme le politiquement correct se plait à les nommer, n’ont plus grand-chose à voir avec les revendications des « gentils étudiants soixante-huitards ».

Mais ces prises de position sont l’illustration parfaite de l’effet Mai 68 et du comportement profondément individualiste et égoïste qu’il a fait naitre et que l’on retrouve chez les leaders politiques qui attisent le feu de la révolte, tellement préoccupés de leurs propre intérêt qu’ils sont prêts à tout, sans aucune retenue, pour parvenir à leurs fins, au détriment du bien commun.

Alors, Mai 68 – Mai 2008 même combat : l’Etat pour tous et chacun pour soi !

mercredi 5 décembre 2007

L'Etat boulimique

Dans son discours sur le pouvoir d'achat, N. Sarkozy a encore une fois étendu le champ de compétences de l'Etat, qui non content d'être en faillite sur ses principales fonctions régaliennes que sont la Justice (voir les émeutes de Villiers le Bel) ou encore la diplomatie (compromission avec les pires régimes illustrée par un voyage en Chine sans évocation du Tibet ou un message de félicitation à V.Poutine qui manipule les élections) s'attribue des missions qui ne sont pas les siennes et où son intervention ne fait que renforcer les désordres existants.
Il en est ainsi de la volonté de substituer à la caution du locataire, ramenée à un mois, celle de l'Etat en déresponsabilisant toujours un peu plus les citoyens qui se sentent ainsi toujours un peu plus exonérés de leurs obligations. Car il est bien connu, et il suffit de voir le déficit abyssal de la sécurité sociale pour s'en rendre compte, que lorsque l'argent sort de la poche des autres, grandes est la tentation de n'y prêter aucun intérêt.
La caution sert à prémunir le propriétaire, souvent petit épargnant qui prépare sa retraite et non riche nanti, des dégradations générées par les occupants.
Or si ces derniers ne sont plus les payeurs, il y a fort à parier que l'attention à la conservation de l'état du logement sera beaucoup moins forte et les dégradations plus fréquentes.
Vers qui le propriétaire va t'il alors se tourner ?
L'Etat avec toute sa lourdeur administrative habituelle et l'obligation pour le bailleur d'avancer les fonds nécessaires à la rénovation avec tous les désagréments que cela génère dans des budgets parfois très serrés.
Et ensuite, contre qui l'Etat va t'il se retourner ?
Les occupants indélicats ?
L'on connait les difficultés inhérentes à la récupération de ce type de créances qui resteront pour bonne part impayées et finalement couteront très cher en temps gaspillé et se transformeront en un impôt supplémentaire.
Le contribuable supportera ainsi une nouvelle charge financière liée à la déresponsabilisation toujours croissante des citoyens. L'accroissement de la pression fiscale ainsi générée, alors qu'elle est déjà la principale cause de la baisse du pouvoir d'achat (frein à la croissance, amputation des revenus du travail...) produira les effets inverses sur la croissance (sans compter le désengagement de l'investissement dans l'immobilier locatif jusqu'alors important facteur de soutien de l'activité du BTP).
A vouloir se poser en "sauveur", à s'obstiner à s'occuper de tout, N. sarkozy, convaincu que les français lui ont signé un chèque en blanc pour s'occuper de leur vie, inhibera très vite toute velléité d'entreprendre et accélera le processus de décomposition sociale déjà en train de s'opérer en opposant systématiquement et violemment les partisants de l'assistanat à outrance (car ils en vivent) et les tenants d'une société débloquée où la règle qui régit les rapports sociaux n'est plus la contrainte légale mais la négociation entre les parties.

samedi 17 novembre 2007

les sifflets de la haine ou 20 ans d'échéc d'intégration

Malgré des dizaines de milliards d'euros investis dans les plans "banlieue" et autres programmes tout aussi couteux d'insertion, certains français d'origine étrangère n'ont jamais eu autant de haine vis-à-vis de leur Nation, notre Nation.

Dernière illustration en date, lors du match France Maroc qui s'est déroulé au stade de France, des français d'origine marocaine (ou du Maghreb en général) ont une nouvelle foi exprimée leur haine de leur pays en sifflant la Marseillaise et l'équipe de France tout au long de la rencontre.

Quelle autre Nation peut se vanter d'un tel échec et surtout d'une telle indifférence devant une telle déliquescence du tissu social et de l'Etat, auquel pourtant nos concitoyens vouent un culte sans fin ?

Le sempiternel "ce n'est pas leur faute" ou le colonialisme honteux excusent depuis trop longtemps toutes ces dérives révélatrices d'un malaise profond qui conduit inexorablement les différends corps sociaux de notre pays à l'affrontement.

La France c'est transformée en un amalgame de groupes hétérogènes et non miscibles où chaque communauté, chaque corporatisme, rivalise de violence (qu'elle soit verbale ou physique par des blocages et autres grèves) pour obtenir un avantage au détriment de l'autre.

Et comme toujours, les médias, plombés par leur bienpensante indifférence n'ont pas relayée l'info.

Nous pouvons toujours nous appesantir sur les causes si ce n'est que la démission des différents gouvernements, de gauche comme de droite, face à leur responsabilité d'imposer les valeurs communes de la République et les règles de l'Etat de droit à ces populations, a placé aujourd'hui des dizaines de quartiers en dehors du cadre républicain et où la seule valeur commune est l'argent, argent pour lequel l'on est prêt à tout.

Continuons de laisser le Président se faire insulter, les pompiers se faire caillasser et les policiers se faire agresser.Continuons de distribuer des milliards pour les banlieues, les cheminots et autres privilégiés du système avec les impôts de ceux qui n'ont pas la chance de pouvoir bloquer le pays.

Continuons de dresser les citoyens les uns contre les autres en sacrifiant la majorité silencieuse sur l'hôtel des revendications des "braillards".

Continuons de dénier le jeu démocratique où un gouvernement élu est systématiquement contesté par la Rue qui l'empêche d'appliquer sa politique.

Et une fois tous ses explosifs parfaitement amorcés, allumons la mèche que nous tendent depuis de si nombreuses années les contestataires d'extrême gauche pour enfin faire sauter le système et constater que comme à chaque fois, ce ne sont pas ceux que l'on croient qui payent, mais bien les plus faibles que l'on voulait soi-disant défendre.A vos briquets !

PS : A l'heure où j'écrivais ces lignes il y a près de 10 jours, les évènements n'étaient malheureusement pas encore venus me donner raison avec les émeutes de Villiers le Bel.